24/05/2013

Shopping rose


La mode voit la vie en rose cet été. Mais attention pas un rose tendre ni poudré version été 2012, non il s’agit bien là d’un rose franc, direct voir flash. De quoi doper nos dressing et enflammer les silhouettes. Démonstration. 



La manchette Anne Thomas

Photo: www.annethomas-eshop.com
Manchette Casper d'Anne Thomas, 145 €

Les slipper Zara


Slipper en cuir Zara, 49,95 €


Le vernis corail Dior


Photo : Dior.com
Vernis Rivera de Dior, 21,70 €

Le maxi-plastron de Maje

Photo : Maje.com

Collier plastron à franges Maje, 95 €

Le chapeau Eugenia Kim
Photo : net-à-porter.com
Chapeau de soleil en papier toyo mélangé et plumes Honey, 310,96 € sur net-a-porter

Le plastron coloré Maje


Photo : Maje.com

Collier pastron Maje en perles et coquillages, 125 €

Le collier court Mango
Collier court mélangé tissu et métal Mango, 29,99 €

Le sac fushia & Other Stories
Sac & Other Stories, 95 €


07/05/2013

Découverte

Je veux un tatoo! Oui mais juste le temps d'une petite crise...

Tatouages éphémères et pas ringards : BLOOM


Photo : Bloom

Planche BLOOM 9,50 €

Planche BLOOM 9,50 €

Disponibles chez Merci, Bonton, Alpha Beta et plein d'autres boutiques encore. Rendez-vous sur le site :  BLOOM

06/05/2013

Spot gourmand


Antoine de Montmartre

Source : Antoine de Montmartre

Après Le Moulin de la GaletteLe Chamarré Montmartre puis Le Clocher, le célèbre chef Heerah nous offre une quatrième table gourmande et audacieuse en plein cœur de la butte parisienne : Antoine de Montmartre. Mur de briques, parquet en bois clair, chaises hautes colorées et ambiance design accueillent une cuisine métissée, faite d’épices singulières et de mélanges savoureux.

Source: Antoine de Montmartre

L’amatrice que je suis n’a pas résisté au menu découverte « Tapas », 2 entrées, 2 plats, 2 desserts en mini portions, le tout pour 45 €/pers. Entre le jambon de wagyu coupé finement, le tataki de thon de la madrague de Cadix, le cabillaud en croûte de chorizo divin et les croquettes de chocolat au cœur coulant, c’est une avalanche de plaisirs.

Antoine de Montmartre, 102 ter rue Lepic, 75018 Paris – 01.53.09.23.93 - Ouvert 7/7jours de 12h00 à 15h00 et de 18h00 à 23h00. Le samedi en continu de 12h00 à 23h00.

02/05/2013

L'espadrille : le chausson coloré au charme authentique


Fort de son esprit bobo-écolo et de son charme séculaire, l’espadrille incarne, a l’instar de son acolyte moins élégant la tongue, la chaussure estivale par excellence. Artisanale, authentique et décontractée, cette sandale en corde confortable et colorée, revient à chaque saison pour le plus grand bonheur des citadin(e)s comme des vacanciers élégants.

Photo : Pare Gabia


Portée par les troupes de fantassins espagnols de la couronne catalano-aragonaise, l’espadrille est apparue pour la première fois au 13ème siècle,  dans le département des Pyrénées. Son appellation vient du terme espagnol « esparto », une sorte de plante, le jonc, que l’on tressait pour fabriquer les semelles.

Photo : espadrilles.store.com
Puis c’est au 18ème siècle que sa confection se répand peu à peu et notamment en France, dans le petit village de Mauléon-Licharre dans les Pyrénées-Atlantiques. Dès lors, de nombreux petits ateliers voient le jour et Mauléon devient l'un des plus grands sites de production en France. Entre 1850 et 1880, la fabrication va passer du stade artisanal au stade industriel.

Photo : espadrillestore.com

Ainsi vers 1880, la sandale traditionnelle se fabrique en usine et non plus à la main, à l’aide de machines de plus en plus sophistiquées. L’espadrille connaît alors une croissante exponentielle, au point d’envahir les mines du nord de la France, où elles sont portées par les ouvriers. Très vite c’est la main d’œuvre qui fait défaut, on fait donc appel à des saisonniers espagnols et notamment les « hirondelles », ces jeunes filles aragonaises qui viennent d’automne à mai.

Photo: Atelier de monteuses chez Cherbero – blog.espaldea.com

Mais le succès connaît son premier déclin avec la guerre de 14-18.  La semelle en corde moins résistante, laisse place progressivement à un revêtement en gomme le « Regum », plus adapté à l’humidité.
Puis vers 1950, les fabricants suivent les inspirations de la mode et offrent à celles-ci un nouveau souffle plus moderne et plus adapté. En 1960, le créateur de l’époque, Yves Saint-Laurent commande des espadrilles avec talons et des rubans qui se nouent autour de la cheville, pour les fêtes de Paris. C’est la naissance des espadrilles perchées sur des talons compensés.

Aujourd’hui, la fameuse chaussure « basque traditionnelle » est encore très populaire en France aussi bien chez les hommes que chez les femmes, en particulier l’été. C’est un des rares produits fabriqués de manière artisanale en France et avec des matières naturelles.

Photo : Ashley Olsen - femmes.orange.fr
Photo : Look Eglé bespoke

On retrouve notamment celles de la marque française Pare Gabia, une maison fondée en 1935, qui réalise d’authentiques espadrilles en toile et semelle en fibre de jute, recouverte de caoutchouc naturel. Au gré des saisons et des tendances, la petite entreprise confectionne des sandales colorées et ludiques, cousues à la main.

Photo: Pare Gabia

Les espadrilles se portent de manière décontractée avec un jean retroussé, un short ou une jupe. A l’inverse elles peuvent agrémenter une silhouette plus élégante, composée d’un pantalon 3/4 fuselé et d’une veste de costume.